martes, 12 de febrero de 2013

Jürgen Habermas, Joseph Ratzinger

19 de Enero de 2004. Debate entre Habermas y Ratzinger.

J.H. Pluralisme et morale.
J.R. Démocratie, droit et religion

J.R. En guise de conclusion

Par rapport aux conséquences pratiques, je me sens en large accord avec l´exposé de Jürgen Habermas sur une société postséculière, sur la volonté d´apprentissage mutuel et sur l´autolimitation de la part de chacun. Pour conclure, je voudrais résumer mes propres vues dans deux thèses.

1.  Nous avons vu qu´il y a des pathologies extrêmement dangereuses dans les religions; elles rendent nécessaire de considérer la lumière divine de la raison comme une sorte d´organe de contrôle que la religion doit accepter comme un organe permanent de purification et de régulation - une vue qui était du reste celle des Pères de l´Église. Mais nos réflexions ont aussi montré qu´il existe aussi des pathologies de la raison (chose dont l´humanité actuelle est en général moins consciente) ... la raison aussi doit être rappelée à ses limites et apprendre une capacité d´écoute par rapport aux grandes traditions religieuses de l´humanité. ... 
Je parlerais donc volontiers d´une forme nécessaire de corrélation entre raison et foi, raison et religion, appelées à une purification et une régénération mutuelle; elles ont besoin l´une de l´autre et doivent mutuellement le reconnaître.
2. Ainsi pourra naître un processus universel de purification où en fin de compte les valeurs et les normes, connues ou intuitionnées d´une manière ou d´une autre par tous les hommes, gagneront une nouvelle force de rayonnement; ce qui maintient ensemble le monde retrouvera de la sorte une vigueur nouvelle.

¿No os parece como si estuviera hablando Sócrates? Y es que para J.R. el cristianismo era la continuación natural del cuidado del alma propuesto por Sócrates. En el cristianismo (y en el judaismo) se produce la suprema y definitiva armonización entre la razón y la revelación. Logos encarnado.


Antonio Corral Íñigo

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